mardi 9 avril 2024
vendredi 29 mars 2024
La presse, le monde, ses habitants...
Mais il fait plutôt office d’exception qui confirme la règle que signe que l’information peut montrer un éventail.
Que peut un tel billet contre un éditorial du Monde (le Monde ou l’immonde ?) où on peut lire que Tsahal a repris ses manoeuvres dans l’hôpital Shifa, d’où émane une presque directe condamnation : « Ils recommencent à s’attaquer aux hôpitaux ! » dit-on à peu près automatiquement dans les chaumières.
vendredi 22 mars 2024
En ces temps de fête de Pourim
Les appels répétés à
l’arrêt de la violence sont autant ineptes que les accusations de génocide et
d’apartheid proférées à l’encontre d’Israël.
Israël est aux prises avec un monstre qui
appelle ouvertement non à son retrait de territoires conquis par la guerre,
mais à sa disparition. Les manifestants qui reprennent le slogan
« Palestine will be free from the river to the sea » soutiennent
cette volonté antisémite, et celle-ci est bel et bien génocidaire.
Même si la question des territoires peut être
centrale aux yeux des légalistes européens et américains, la seule légitime
réponse à ces appels et à l’état d’esprit qu’ils entretiennent est la création
de nouveaux lieux de vie israéliens sur tout le territoire.
Ces appels aveugles à la paix (aux relents de
slogans hippies des années soixante) sont intolérables et impardonnables parce
qu’ils sont exonération de la barbarie du hamas d’une part, et scotomisation de
la double question des otages et de la population déplacée et visée sur le
territoire souverain israélien d’autre part.
La guerre ne continue pas tant pour éliminer le
hamas que pour ramener les captifs enlevés et retenus prisonniers dans des
conditions insoutenables à la maison.
Ceux qui les ont enlevés, qui les maintiennent
otages quelque soit leur sexe, leur âge, leur condition physique ou civile, et
qui sont ceux qui ont créé un réseau de tunnels à seuls fins de combat, sans
aucune intention de pouvoir un jour les utiliser pour protéger la population,
sont ceux qui utilisent encore et encore hôpitaux et écoles à des fins
militaires, sont ceux qui ont maintenu la population de Gaza en état de
réfugiés affamés pendant un demi-siècle, tandis que la communauté
internationale versait d’incommensurables sommes d’argent, et sont les seuls
responsables de la destruction, de la faim et de la mortalité aujourd’hui à
Gaza.
L’Europe et l’Amérique des bien-pensants
n’auront pas d’audience en Israël tant que ce message n’aura pas été exprimé
haut et fort et sans ambiguïté.
Cette absence de déclarations en ce sens est
justification de l’antisémitisme.
N’en déplaise à Judith Buttler et au titre
d’intellectuelle la plus influente du monde actuel qui lui est décerné ,
l’attaque du 7 octobre n’est ni une réaction, ni une attaque armée d’une entité
contre une autre, mais un pogrom dans la tradition des pogroms russes et
polonais, de celui de Jedwabne et de ses 1600 juifs brûlés dans le silo, celui
de Kiev, celui de Kielce, et celui de Hevron en 1929. Ces actes ne sont
nullement résistance mais actes de haine antisémite, proclamée à voix haute
dans le slogan « will be free… ».
Cette attaque n’était rien d’autre qu’une
explosion de haine préméditée et orchestrée (et non qu’une quelconque cocotte-minute
de réaction populaire et spontanée comme le dit tristement Michel Warchawski),
de haine antisémite indicernée, de barbarie, une attaque non sur les
territoires soi-disant conflictuels parce que conquis par la guerre mais sur la
terre d’Israël civilement et officiellement attribuée au peuple juif. Cette
attaque est une attaque contre le peuple juif, contre son existence, et la
seule réponse légitime est l’expression de son existence, que sont la présence
sur la terre et le combat pour la vie humaine, en l’occurence, la libération et
le retour des otages.
Ce pogrom du 7 octobre, le fait que la
souveraineté d’Israël ait été violée ce jour-là et depuis lors par les bombardements
innombrables du hamas et du djihad islamique au sud, du hezbollah au nord, des
houtim yéménites, le fait que des dizaines de milliers de citoyens en Israël
sont déplacés, sont tenus à calculer leur proximité à l’abri le plus proche
depuis cinq mois, sont des faits sinon complètement oubliés, au moins négligés
et ramenés au rang de détails de l’histoire, et ceci participe d’un
antisionisme répandu, paravent d’un antisémitisme qui accueille avec
bienveillance l’interdiction au peuple juif d’avoir sa propre terre.
La fête de Pourim fêtée ces jours-ci en Israël
et par les juifs du monde entier ne commémore pas un évènement contre le peuple
juif dans son ensemble mais un événement paradigmatique de la haine contre le
juif, même s’il ne s’adressait concrètement qu’aux juifs du royaume de Perse.
La fête de Pourim est la commémoration du jeûne
puis de l’action armée des juifs contre leurs persécuteurs.
Le peuple juif, régulièrement considéré comme
peuple du livre devrait non être combattu, persécuté et menacé de disparition
mais vu comme ce qu’il est, réellement et potentiellement : le peuple porteur
du message par excellence d’humanité, d’éthique et de progrès de l’humanité
entière, le peuple véhicule de la Bible et de l’étude et l’actualisation
constantes de ses textes.
dimanche 25 février 2024
Réflexions après bientôt cinq mois de guerre.
La guerre a donc commencé par la barbarie et
nous a surpris un jour de fête et en phase de veille de reprise de nos
affrontements internes gauche-droite.
Combien cette tension intra israélienne a-t-elle
été responsable des évènements, en ayant affaibli l’efficacité des services de
renseignement et notre vigilance, et en ayant donné au hamas illusion de
suffisante faiblesse israélienne ? Les enquêtes répondront à ces questions.
La réaction le jour du 7 octobre a été encore
sous le signe de la surprise et sont tombés grand nombre d’innocents, de la
double faute de la surprise et de la lenteur à la mise en route.
Suite à cela, la capacité du peuple a été
impressionnante, par le nombre de réservistes qui ont répondu ou même devancé
l’appel (quelques 130%), et par le vaste mouvement de volontariat, bénévolat,
solidarité, reléguant le clivage gauche-droite à l’arrière-plan, qui se
poursuit encore aujourd’hui, auquel s’est ajoutée une mobilisation des juifs
(et quelques non-juifs). de nombreux pays qui sont venus ici en particulier
faire de la cueillette et du volontariat en hôpital.
En parallèle, l’opération militaire s’est petit
à petit développée mais a suscité très vite la mise aux oubliettes de la
barbarie, avec dénis et doutes au sujet de la barbarie sexuelle, et de plus en
plus fort le concert des nations pour dénoncer cette opération militaire
réactive, sous prétextes indigestes (et injustifiés) de disproportion et de
génocide.
Les premiers à avoir usé du terme génocide sont
l’autorité palestinienne, abondamment suivis par la gauche et extrême gauche
(islamo gauchiste) européenne et américaine, et aussi par les appels de plus en
plus répétitifs si ce n’est menaçants à cessez-le-feu et sortie de l’armée de
Gaza « avant tout ».
Les palestiniens bien entendu alimentant ce feu
de ce concert aux sons de condamnation de « l’occupation », de
« la violence » et de « l’apartheid ». Autant de termes qui
sont indigestes (parce qu’injustifiés et parce que scandaleux) à l’israélien
que je suis, en ayant bien la conviction d’être représentatif de la majorité
des citoyens du pays.
Israël n’occupe pas Gaza depuis presque vingt
ans. Israël et l’Egypte régulent (ont échoué à réguler s’avère-t-il depuis le 7
octobre) les subsides alloués aux pauvres habitants de la bande de Gaza, et le
concert international qui appelle cette régulation « blocus » et
« prison à ciel ouvert » n’accuse qu’Israël (et non l’Egypte) de
cette situation, dont il se dévoile a posteriori combien elle était impérative
(et aurait dû être encore plus contrôlée) tant le hamas a détourné tout ce qui
était destiné à la population à des fins guerrières et meurtrières et
génocidaires uniquement.
Le concert se poursuit. Il faudrait interrompre
au plus vite l’opération militaire, qui menace la situation sanitaire, qui est
génocidaire, qui parait odieuse parce que guerrière aux bien-pensants du monde
occidental aux yeux de qui rien n’est plus condamnable que la violence et la
guerre, peu importent les situations sur le terrain.
Et précisément qu’avons-nous aujourd’hui sur le
terrain ? Nous avons encore134 otages (dont il est bien clair qu’une partie
n’est plus en vie - peut-être une grande partie…? ), et l’arsenal militaire du
hamas qui n’est pas du tout neutralisé (tunnels, armement et munitions). Nous
avons affaire à une conviction internationale grandissante que les israéliens
mènent et souhaitent une politique d’apartheid, refusant de donner des droits
citoyens égaux aux arabes et aux juifs.
Et surtout se pose et se re-pose la difficile
question du langage à tenir face au monde palestinien et arabe.
L’extrême-droite israélienne (Ben Gvir,
Smotritch, Struck comme principaux porte-voix…entre autres de Natanyahou)
martèle encore et encore qu’il faut plus de force, plus de rigueur dans la
politique et dans les réactions, arguant surtout que le langage du dialogue et
de la non-violence ne sont interprétés que comme de la faiblesse par les
palestiniens. Je ne considère en fait ces personnages non comme représentatifs
de ce qui s’appelle en Europe extrême droite, dans la mesure où il ne s’agit
pas de xénophobes libéraux purs et durs, identifiés à une idéologie fasciste de
base, mais comme sionisto-centrés, l’histoire du sionisme et de la présence
juive sur cette terre passant à leurs yeux comme prioritaire à tout.
Pour ces faucons, notre présence est contestée
ici par principe par les palestiniens et la gauche islamo gauchistes, qui ne
nous considèrent que comme des colonialistes, ambassadeurs de l’impérialisme
américain, qui refusent d’accorder le moindre crédit au sionisme, et le seul
langage que nous devons tenir est celui de l’assurance accompagnée de vigueur.
D’une part je ne me sens pas m’associer à un
discours aussi réductif de l’interlocuteur, « qui ne comprendrait que le
langage de la force », ni idéologiquement ni dans un regard sur le long
terme (que cultive-t-on chez une population avec la force et la crainte si ce
n’est l’hostilité, la haine et le désir de revanche?).
D’autre part, force nous est de faire un bilan
au moins provisoire : nous avons été bernés par le hamas (qui n’a mené aucune
politique de construction, de développement, mais qui s’est entièrement et
uniquement voué à chercher comment nous supprimer de la carte, considérant que
nous sommes illégitimes autant à Tel Aviv que dans les territoires occupés), et
nous constatons qu’ils ne sont que l’à peine exagération de ce que pense aussi
la direction de l’autorité palestinienne. Nous avons été trahis par la soi-disant
force pacifiste intermédiaire et neutre (l’UNRWA dont nous disions souvent mais
sans vraiment agir pour rétablir qu’ils étaient franchement et au service des
palestiniens et cherchant à maintenir une situation de population en détresse
plutôt qu’à faire passer des réfugiés au stade de citoyens tournés vers le développement).
Le message éducatif (comme maintes et maintes découvertes et témoignages l’ont
mis clairement à la face du monde) propagé chez les enfants palestiniens est
uniformément un message de haine, nullement un message de construction, en
triste miroir de ce qu’est le message principal adressé aux enfants israéliens,
message parfois trop univoque mais non fondé sur la haine de l’autre.
Et c’est principalement ce sujet du message qui
doit dicter la conduite à adopter pour l’avenir.
Il ne peut être attendu des israéliens qu’ils
soient unanimes sur un message occidental laïque.
La composante religieuse est ici partie
prenante. Les israéliens ne doivent pas être considérés comme une nation
européenne laïque, au sein de laquelle la composante biblique est uniquement
affaire de culte.
Les israéliens n’ont pas un pays en unique
compensation à la shoah, et afin qu’ils soient protégés. Le mouvement sioniste
est bien antérieur à la shoah et est la continuité du message juif
plurimillénaire selon lequel cette terre est celle du peuple juif.
Les tristes évènements du 7 octobre 2023 sont
venus illustrer et rappeler qu’Israël est le lieu au monde où la vie des juifs
est le plus en danger. Et pourtant le consensus israélien est que « nous
n’avons pas d’autre terre » et c’est un consensus enraciné dans le texte
biblique et dans l’histoire juive.
La conduite et la politique à adopter doivent
prendre cet élément en compte, il en résulte par exemple que le peuple
continuera probablement à donner la préférence à un gouvernement qui fera une
place à cette composante plutôt qu’à un gouvernement nourri surtout aux valeurs
occidentales modernes.
Cette composante biblico-religieuse est aussi
aux sources de l’opposition arabe à notre présence et surtout à notre
souveraineté. Il faudra obtenir gain de cause mais l’argument ne saurait n’être
que militaire parce que tel quel il ne sème que la révolte et l’opposition et
la situation qui en résulte n’est que provisoire « jusqu’à la prochaine
guerre », comme a tenté de le réaliser le 7 octobre.
Nous devons exercer notre souveraineté sans
concessions. Nous devons agir en fonction de la Torah, qui nous dit que cette
terre est la nôtre, mais qui n’exige pas moins de nous toute une conduite.
À nous de donner aux non-juifs qui résident
parmi nous le meilleur statut possible, en fonction de leurs intentions, d’un
consensus qui doit s’établir avec nous.
L’UNWRA et le hamas se sont de mon point de vue
totalement et définitivement disqualifiés pour l’après cette guerre, et le
système éducatif des palestiniens doit figurer au même plan que les résolutions
concernant leur armement. Les évènements du 7 octobre imposent que Gaza soit
non dirigée par le hamas, non protégée par l’UNRWA et aussi démilitarisée et
que le message éducatif y soit profondément modifié.
Les palestiniens doivent ne pas conserver de
génération en génération le statut de damnés de la terre-réfugiés, ils doivent
bâtir leur identité nationale et construire des tunnels s’ils aiment ça, mais
pour y faire un métro et non pour y dissimuler un arsenal.
Le monde occidental épris de non-violence est prié d’accorder un peu plus
d’attention à cette situation de 134 otages femmes, enfants, malades et
personnes âgées, et à ce que symbolise le fait que le pays dans sa grande
majorité vit à ce rythme. Ceci afin de mettre une sourdine à cet appel
compulsif à la paix.
Les israéliens doivent maintenir le sionisme en
vie (au cours des vingt dernières années le spectre du post-sionisme a été
maintes et maintes fois brandi) de manière à conserver à ce pays une identité
juive avant occidentale, mais le spectre du fondamentalisme doit aussi être le
signe de l’axe non fondamentaliste qu’il convient de conserver.
Il faudra probablement du temps avant que puisse
se recréer un dialogue israélo-palestinien (il faudra en préalable entendre
suffisamment de voix qui expriment leur désaveu des évènements du 7 octobre,
voix absentes jusqu’ici) mais il est impératif (et primordial) de ne pas
retomber dans ce clivage intra-israélien…qui parait pourtant loin de
s’atténuer.
jeudi 18 janvier 2024
Israël, Palestine, les durs écueils de la naissance, de la reconnaissance, du déni et du soutien
Alors qu’aucune sentence
n’est encore prononcée, alors que ce procès intenté contre l’état d’Israël à La
Haye fait encore se révolter la plupart des citoyens du pays et des juifs du
monde entier, un article publié cette semaine dans ynet fait plus qu’afficher
de l’optimisme, il célèbre l’événement.
Professeur Yuval Elbashan (professeur de droit et journaliste) souligne en quoi
la participation du juge Aaron Barak à cette séance est en fait une victoire.
Une victoire pour l’individu dont la prestance est internationale, lui qui fut
président de la haute cour de justice d’Israël, lui qui, bien qu’ayant été
décrié par la droite pendant toute l’année 2023, à été désigné par le même
gouvernement de droite pour représenter et défendre Israël, lui qui peut ainsi
comme le décrit Elbashan, rendre aujourd’hui la pareille de la situation qu’il
a lui-même vécue quand ce sont les soldats de la brigade juive qui vinrent le
sauver, enfant rescapé des camps nazis, en 1945.
Il est celui qui va aujourd’hui en retour sauver ses frères juifs et
israéliens, par son intervention, dans la décision que prendra peut-être
finalement ce tribunal, mais encore avant par sa présence, par sa stature, par
sa renommée internationalement reconnue.
Bravo à Elbashan, comme on le souligne dans le talmud, איזהו חכם הרואה את הנולד le sage décèle le tout début des
phénomènes (tamid 32, 1), bravo de savoir ainsi déceler le positif, si ce n’est
le glorieux, d’entre les odeurs nauséabondes qui accompagnent ce procès.
Comme l’ont souligné les titres de la presse israélienne, comme l’ont remarqué
et fait heureusement remarquer bien des commentateurs de par le monde, à peine
trois mois après avoir essuyé les effets d’une barbarie que le monde aurait pu
croire disparue, une barbarie ouvertement et objectivement assassine et
génocidaire, encore avant que les effets annexes, les otages, n’aient été
ramenés à la maison, encore avant que le monde ait réussi à leur faire
distribuer des médicaments, c’est la victime qui est trainée devant la justice
internationale pour génocide.
Bravo à Elbashan pour avoir su dépasser ce niveau d’offuscation qui submergeait
tous et toutes pour voir en quoi cette guerre qui nous a été imposée, qui est
déjà la plus longue d’Israël, qui est bel et bien une seconde guerre
d’indépendance, une guerre pour le droit à exister, va en fin de compte
profiter à Israël.
Le peuple d’Israël a déjà réussi par son niveau de réactivité, par la
réunification devant l’ennemi de ses parties clivées, par l’esprit de
solidarité qui s’est manifesté, à s’élever, à justifier les éloges qu’il mérite
déjà de recevoir, pour la façon dont ce combat aura été mené.
On aimerait pouvoir déceler quelque chose de similaire ne serait-ce que sous
une forme embryonnaire, au sein de la nation de ceux qui se sont ainsi répandus
le 7 octobre sur les kibboutzim israéliens.
On aimerait pouvoir entendre émanant d’eux autre chose non seulement que de la
haine, mais aussi que de la bassesse. Peuple dont les fanions ont été un
simulacre de dirigeants politiques, avec un Arafat déguisé en soldat
révolutionnaire, veillant à maintenir soigneusement en place la condition de
misérable du peuple qu’il prétendait défendre, en ne leur developpant aucune
structure, aucun bourgeon d’autonomie, tandis qu’ayant vraisemblablement
détourné les fonds du soutien international vers ses propres poches il
finissait sa vie multi millionnaire. Lui succédait un négationniste de la shoah
diplomé, Abou Mazen, qui ne sut faire beaucoup plus que perpétrer le message de
la haine et se construire un palais pharaonesque, perdant à Gaza la
souveraineté au profit de la formation terroriste la plus vile, le monstre le
plus primaire qu’ait créé le monde moderne. Le hamas, une formation qui sut
consacrer des millions à la construction d’un gigantesque réseau souterrain
dont pas une parcelle ne sert à la protection de la population prétendument
affamée « par le blocus israélien », tandis que ses dirigeants
voyagent de par le monde en jets privés de palace en palace, une formation qui
sut faire renaître de leurs cendres les plus anciens et mythiques actes des
barbares du monde abtique.
Le peuple palestinien (s’il existe) n’a-t-il rien de mieux à développer, à
montrer, à atteindre ? Quand saura-t-il, lui et ses misérables avocats-conseil,
avancer et protéger, et promouvoir le peuple dont ils se prétendent les
défenseurs ? Eux qui savent surout les utiliser comme boucliers humains et
comme signe de leur prétendue misère ?
On est en droit de se demander, au vu du si bas niveau (culturel, intellectuel,
scientifique, économique) attteint par ses populations du vingt et unième
siècle si, comme l’affirment certains, une hypothétique suprémacie islamique
est vraiment en édification ou si n’est pas juste en train de se poursuivre,
sous couvert de pseudo volontés de développement si ce n’est de débordement culturel,
une corruption utilisée par quelques opportunistes grâce à laquelle ils
s’érigent des palais tout en utilisant cyniquement et sempiternellement leurs
pseudos populaces à leur enrichissement personnel tout en veillant
soigneusement à les maintenir dans le caniveau.
Et qui sont ces pathétiques manifestants-défenseurs de la rue de la prétendue
cause palestinienne sinon les dindons de toute cette farce ?
Tout ceci dépeint en fin de compte une situation d’otages. Malheureusement il
n’est plus d’actualité ni de décence d’utiliser le concept au sens figuré…il y
a eu trop d’otages, ont été exécutés au sens propre trop d’otages, il reste
aujourd’hui plus de 120 otages au sens propre, et ils resteront le moteur de
cette guerre tant que leur retour ne se sera pas opéré.
Alors, il sera peut-être possible de revenir à une utilisation du terme au sens
figuré, de manière à décrire et fustiger les défenseurs sus-cités mais aussi
les nations qui prennent fait et cause pour eux. Tous sont dupes, otages (sauf
quand ils choisissent de se faire complices, parfois subventionnés pour agir
comme tels) d’une gigantesque manipulation, une des plus grandes de l’histoire
contemporaine.
mardi 19 décembre 2023
Tenter de dépasser la honte
lundi 11 décembre 2023
La guerre et ses multiples aspects
La guerre est immonde.
Rien de neuf dans cette affirmation. Lévinas traitait magistralement de la moralité en temps de guerre dans sa lecture talmudique intitulée « les dommages causés par le feu » reprenant le texte talmudique venant développer une michna en apparence ne traitant pas le l’état de belligérance : « si un feu prend dans une meule…le responsable de l’incendie devra payer ». Et Lévinas de commenter qu’ainsi est la guerre, elle s’apparente au feu, elle est « feu », comme le feu elle tend à se répandre et est difficile à arrêter, elle est la situation où les soldats n’ont plus à entendre l’ordre spécifique de faire feu mais avancent arme à la main et font feu au besoin. Parce qu’ils sont en danger de mort. Et pourtant dit la michna, la conclusion de la michna exige la responsabilité de celui qui aura mis le feu. Même en situation de guerre et de chaos, il y a responsabilité.
La guerre est immonde et donne lieu à des excès. Mais si réfléchir sur la guerre à partir d’un texte traitant d’une situation pastorale est une extrapolation, exiger un cessez le feu dès que la guerre a éclaté ressortit à au moins de la naïveté, au plus, à de la mauvaise foi si ce n'est du cynisme.
Malheureux sont les habitants de Gaza, les palestiniens. Et pour la plupart d’entre eux, la vindicte s’adresse à Israël. Parce qu’Israël bombarde, et détruit, et fait des morts.
Mais y a-t-il dans cette situation qui s’est ouverte on ne peut plus concrètement par un massacre (des plus horribles que connait l’humanité, selon tout critère) et qui s’assortit de 240 otages, dont des bébés, des vieillards, des malades, des femmes, qui est en plus accompagnée d’un bombardement de roquettes incessant sur tout le territoire israélien (ces roquettes ne font que très peu de mort UNIQUEMENT du fait des capacités technologiques israéliennes qui permettent de les intercepter en vol. Non interceptée, une roquette peut tuer jusqu’à 10 personnes) y a-t-il une autre réaction possible que la guerre ?
L’Ecclésiaste dit qu’il y a un temps pour la paix mais aussi un temps de la guerre.
Toute personne de bonne foi ne peut proposer autre développement que la belligérance suite aux tragiques évènements du 7 octobre.
Peu suggèreraient qu’une petite opération militaire puisse suffire.
Malheureux les habitants de Gaza, malheureux les palestiniens.
Malheureux d’être dirigés par des fanatiques, malheureux d’être soutenus par des populaces qui s’offusquent de l’opération militaire..mais seulement celle du côté israélien, certains après avoir tenu fermés yeux et bouche devant les massacres et la prise d’otages.
Malheureux d’avoir cru pendant un siècle que la seule réaction possible au sionisme était le refus obstiné et absolu et la résistance armée.
Le pays était alors peuplé de quelques centaines de milliers d’habitants de part et d’autre, et les palestiniens craignaient de s’être fait prendre la place.
Vivent aujourd’hui près de quinze millions de personnes sur la même surface, et il ne tiendrait qu’à l’acceptation d’une cohabitation pour que cesse le conflit. Le conflit ne perdure que du fait de l’opposition à l’existence même d’Israël (« free Palestine from the river to the sea » = disparition/élimination de l’état d’Israël).
Malheureux les palestiniens d’être endoctrinés à la crainte religieuse que les « juifs ne détruisent Al Aqsa » comme en sont persuadé les musulmans au sens large. Peut-être les destructions de ces deux derniers mois (destruction du parlement de Gaza, du palais de justice, de la place de Palestine, entre autres) leur montreront-elles que si Israël en avait contre Al Aqsa, celle-ci aurait été détruite depuis longtemps.
Malheureux les palestiniens d’avoir eu des dirigeants qui les ont maintenus au rang de réfugiés au lieu de leur construire un pays. Malheureux les palestiniens d’avoir bénéficié de la « protection » de l’UNRWA qui n’a fait que les berner et détourner l’argent qui était récolté pour eux vers les poches de leur dirigeants. Malheureux les palestiniens d’avoir des dirigeants aujourd’hui immensément riches tandis qu’ils n’ont pas d’eau potable. Malheureux les palestiniens d’avoir un réseau de tunnels souterrains de 500 kms, uniquement voué à la guerre, de ne bénéficier d'aucune protection. Il y a énormément de morts me dites-vous, mais pourquoi ne sont-ils pas dans ces fameux tunnels ? pourquoi ne pourraient-ils pas être à l'abri ? ils sont bien au contraire exposés par une force armée positionnée dans les écoles, les mosquées et les hôpitaux, et souffrent avant tout d’avoir des dirigeants qui utilisent la population comme boucliers.
Et malheureux les palestiniens d’être soutenus dans cette posture par les ânes du monde entier qui poussent des cris d’orfraie aux sons du canon mais ne savent rien proposer de responsable en échange.
Car les dénonciations actuelles de la violence armée sous couvert de discours humanitaires sont en réalité irresponsables.
Il est irresponsable de soutenir le scandale de la corruption palestinienne, de prêter main forte aux accusations de vélléïté génocidaire à l’encontre d’Israël, prononcées par les mêmes personnes spécialisées dans le massacre. Il est irresponsable d'appeler à supprimer les jumelages avec les villes israéliennes, à accroître le boycott des entreprises israéliennes, d'appeler à condamner Israël pour crimes contre l'humanité, alors que le principal ennemi des palestiniens est l'entité qui les maltraite, les martyrisent de l'intérieur.
Les palestiniens ont vu leur population se multiplier énormément au cours du dernier siècle. Entre autres du fait de la croissance qu’Israël leur prodiguait. Les populations qui se sont engouffrées dans les béances pratiquées dans la barrière frontalière le 7 octobre sont venues prêter main forte et soutien à des barbares qui cherchaient à tuer pour tuer. Ceci est un acte génocidaire. Les mêmes qui n’ont pas condamné ces actes répêtent jour après jour qu’Israël commet un génocide à Gaza. Quelqu'un peut m'expliquer ce que je ne vois pas ?
Malheureux les palestiniens et irresponsable si ce n’est complice qui reprend ces accusations.
Ne serait responsable qu’une attitude découlant de l’acceptation que ces deux entités, l’israélienne et la palestinienne, ont droit à exister. Serait responsable une attitude de dirigeants ou d’instance internationale qui oeuvrerait à cette coexistence, par exemple en veillant à une utilisation constructive des fonds, en veillant à éliminer l’enseignement de la haine.
La guerre est immonde et les images d’humiliation qui l’accompagnent ne sont à l’honneur ou à la gloire de personne.
Mais il reste 140 otages, et personne ne se préoccupe réellement de leur sort, et rien n’indique qu’autre chose que la force ne les fera revenir…dans l’espoir que les bouchers ne les auront pas assassinés entre temps. D'autant plus qu'aucune convention de Genève ne parait être prise en compte par qui que ce soit, d'autant plus qu'aucune croix rouge ou autre instance internationale prétendûment humanitaire n'agit.
Et il y a des réfugiés. A Gaza bien évidemment...mais aussi en Israël : plus de 200000 personnes n'habitent pas chez eux depuis plus de deux mois. Il s'avère qu'ils ne sont pas dans des tentes mais dans des hotels mais ceci ne tient pas à une donnée uniquement économique, l'ONU n'a pas moins d'argent qu'Israël. Les déplacés israéliens sont logés par le gouvernement c'est à dire en fait par les israéliens eux-mêmes...et ils ne sont pas pour autant moins réfugiés.
Et Israël continuera donc la guerre jusqu’au retour des otages et jusqu'à la sécurisation de sa population, parce que la symétrie ici n’existe pas : le hizballah fait des déclarations reposant sur la symétrie : « nous reculerons nos troupes si Israël recule les siennes au sud de Haïfa ». Cette déclaration n’est ni franche ni réaliste et personne n’est dupe. Israël ne menace en rien le Liban, tandis que le Hizballah est un avant poste iranien qui multiplie de façon constante les fins génocidaires, tente de s’armer encore et encore, creuse des tunnels….
La guerre continuera jusqu’à atteindre nos buts en vertu de la définition encore et toujours en vigueur : si les ennemis d’Israël déposent les armes, il y aura la paix, si Israël dépose les armes, Israël disparaîtra.