Moi qui préparais bien tranquillement un texte « suite » à ma fable du tristram…(j’ai fait par ailleurs un fameux bide avec ce texte…je n’ai d’autre choix à ce sujet que d’en tirer les conclusions qui s’imposent) moi qui étais plongé dans les phénomènes universels de la « trace » et de la « voie », de ce qui porte untel vers unetelle, de ce qui reste en chacun d’entre eux, voila que les phénomènes titanesques se sont chargés de me rappeler combien nous sommes des micro-organismes dont les mouvements si retentissants soient-ils à nos pauvres oreilles sont bien insignifiants à d’autres échelles.
Voilà qui est de nature à nous ramener de l’égocentrisme vers le géocentrisme, si ce n’est l’héliocentrisme…si ce n’est le théocentrisme
Si je suppose que les élans sous jacents de l’individu sont devenus bien obsolètes à
Même si ça n’annule rien des préoccupations philosophiques que nous sommes en droit – en devoir ? – d’avoir, voila qui est cependant de nature à nous redonner le sens des proportions.
Observons donc un silence recueilli et faisons de notre mieux.
J’ai entendu à la radio les phrases qui suivent - leur retranscription en français -, extrait des derniers (et peut-être premiers) écrits du pauvre Yoav Fogel (הי"ד), 11 ans, après avoir remis récemment un travail écrit sur le rabbi Nahman de Braslav : « merci de m’avoir demandé d’écrire ce travail. J’y ai pris énormément de plaisir. J’en ai retenu en particulier le désir de consacrer à la Torah tous les instants de ma vie, afin de faire le maximum de bien sur la terre ».
Que son souvenir soit béni.
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