Alors qu’aucune sentence
n’est encore prononcée, alors que ce procès intenté contre l’état d’Israël à La
Haye fait encore se révolter la plupart des citoyens du pays et des juifs du
monde entier, un article publié cette semaine dans ynet fait plus qu’afficher
de l’optimisme, il célèbre l’événement.
Professeur Yuval Elbashan (professeur de droit et journaliste) souligne en quoi
la participation du juge Aaron Barak à cette séance est en fait une victoire.
Une victoire pour l’individu dont la prestance est internationale, lui qui fut
président de la haute cour de justice d’Israël, lui qui, bien qu’ayant été
décrié par la droite pendant toute l’année 2023, à été désigné par le même
gouvernement de droite pour représenter et défendre Israël, lui qui peut ainsi
comme le décrit Elbashan, rendre aujourd’hui la pareille de la situation qu’il
a lui-même vécue quand ce sont les soldats de la brigade juive qui vinrent le
sauver, enfant rescapé des camps nazis, en 1945.
Il est celui qui va aujourd’hui en retour sauver ses frères juifs et
israéliens, par son intervention, dans la décision que prendra peut-être
finalement ce tribunal, mais encore avant par sa présence, par sa stature, par
sa renommée internationalement reconnue.
Bravo à Elbashan, comme on le souligne dans le talmud, איזהו חכם הרואה את הנולד le sage décèle le tout début des
phénomènes (tamid 32, 1), bravo de savoir ainsi déceler le positif, si ce n’est
le glorieux, d’entre les odeurs nauséabondes qui accompagnent ce procès.
Comme l’ont souligné les titres de la presse israélienne, comme l’ont remarqué
et fait heureusement remarquer bien des commentateurs de par le monde, à peine
trois mois après avoir essuyé les effets d’une barbarie que le monde aurait pu
croire disparue, une barbarie ouvertement et objectivement assassine et
génocidaire, encore avant que les effets annexes, les otages, n’aient été
ramenés à la maison, encore avant que le monde ait réussi à leur faire
distribuer des médicaments, c’est la victime qui est trainée devant la justice
internationale pour génocide.
Bravo à Elbashan pour avoir su dépasser ce niveau d’offuscation qui submergeait
tous et toutes pour voir en quoi cette guerre qui nous a été imposée, qui est
déjà la plus longue d’Israël, qui est bel et bien une seconde guerre
d’indépendance, une guerre pour le droit à exister, va en fin de compte
profiter à Israël.
Le peuple d’Israël a déjà réussi par son niveau de réactivité, par la
réunification devant l’ennemi de ses parties clivées, par l’esprit de
solidarité qui s’est manifesté, à s’élever, à justifier les éloges qu’il mérite
déjà de recevoir, pour la façon dont ce combat aura été mené.
On aimerait pouvoir déceler quelque chose de similaire ne serait-ce que sous
une forme embryonnaire, au sein de la nation de ceux qui se sont ainsi répandus
le 7 octobre sur les kibboutzim israéliens.
On aimerait pouvoir entendre émanant d’eux autre chose non seulement que de la
haine, mais aussi que de la bassesse. Peuple dont les fanions ont été un
simulacre de dirigeants politiques, avec un Arafat déguisé en soldat
révolutionnaire, veillant à maintenir soigneusement en place la condition de
misérable du peuple qu’il prétendait défendre, en ne leur developpant aucune
structure, aucun bourgeon d’autonomie, tandis qu’ayant vraisemblablement
détourné les fonds du soutien international vers ses propres poches il
finissait sa vie multi millionnaire. Lui succédait un négationniste de la shoah
diplomé, Abou Mazen, qui ne sut faire beaucoup plus que perpétrer le message de
la haine et se construire un palais pharaonesque, perdant à Gaza la
souveraineté au profit de la formation terroriste la plus vile, le monstre le
plus primaire qu’ait créé le monde moderne. Le hamas, une formation qui sut
consacrer des millions à la construction d’un gigantesque réseau souterrain
dont pas une parcelle ne sert à la protection de la population prétendument
affamée « par le blocus israélien », tandis que ses dirigeants
voyagent de par le monde en jets privés de palace en palace, une formation qui
sut faire renaître de leurs cendres les plus anciens et mythiques actes des
barbares du monde abtique.
Le peuple palestinien (s’il existe) n’a-t-il rien de mieux à développer, à
montrer, à atteindre ? Quand saura-t-il, lui et ses misérables avocats-conseil,
avancer et protéger, et promouvoir le peuple dont ils se prétendent les
défenseurs ? Eux qui savent surout les utiliser comme boucliers humains et
comme signe de leur prétendue misère ?
On est en droit de se demander, au vu du si bas niveau (culturel, intellectuel,
scientifique, économique) attteint par ses populations du vingt et unième
siècle si, comme l’affirment certains, une hypothétique suprémacie islamique
est vraiment en édification ou si n’est pas juste en train de se poursuivre,
sous couvert de pseudo volontés de développement si ce n’est de débordement culturel,
une corruption utilisée par quelques opportunistes grâce à laquelle ils
s’érigent des palais tout en utilisant cyniquement et sempiternellement leurs
pseudos populaces à leur enrichissement personnel tout en veillant
soigneusement à les maintenir dans le caniveau.
Et qui sont ces pathétiques manifestants-défenseurs de la rue de la prétendue
cause palestinienne sinon les dindons de toute cette farce ?
Tout ceci dépeint en fin de compte une situation d’otages. Malheureusement il
n’est plus d’actualité ni de décence d’utiliser le concept au sens figuré…il y
a eu trop d’otages, ont été exécutés au sens propre trop d’otages, il reste
aujourd’hui plus de 120 otages au sens propre, et ils resteront le moteur de
cette guerre tant que leur retour ne se sera pas opéré.
Alors, il sera peut-être possible de revenir à une utilisation du terme au sens
figuré, de manière à décrire et fustiger les défenseurs sus-cités mais aussi
les nations qui prennent fait et cause pour eux. Tous sont dupes, otages (sauf
quand ils choisissent de se faire complices, parfois subventionnés pour agir
comme tels) d’une gigantesque manipulation, une des plus grandes de l’histoire
contemporaine.
Merci Jean !
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