jeudi 27 septembre 2012

Un outil bien aiguisé.



Le texte se trouve à la page "humeurs" du blog.

samedi 15 septembre 2012

Bonne année 5773 !!



Depuis la Pologne, 



la Turquie,



la France,


Israël,
en mode familial autant que de l'amitié,



au fil des générations,

des réunions familiales,

d'une maison 
à une autre

nous venons comme chaque année, 


vous souhaiter

de tout coeur 
Marianne et Jean
et les enfants


p.s. et si vous trouvez qu'il aurait pu aussi y avoir une photo de grenade ou deux, alors juste, continuez à dérouler...

lundi 10 septembre 2012

poursuivi depuis Grenade?


Suis-je le seul à être interpellé sinon réellement impressionné – poursuivi ? - par la grenade ? Elle m’est véritablement en elle-même source tant d’émerveillement que de questions, me semble pouvoir tout à la fois être tant de différentes choses ! Comme si elle était munie d’une sorte de sur ramification, comme si, sorte de parallèle végétal de l’humain, elle était potentiellement vouée à de nombreux destins, antinomiques pour certains, complétifs pour d’autres. Créature aussi potentiellement multiple que semble déjà en être la première allusion la quantité de grains qu’elle renferme……

Belle de nature, glorifiée déjà dans le Livre des Livres, elle n’échappera pas au poète, elle en a conscience. Mais orner, fut-ce le Cantique des Cantiques, ne fournit qu’une « raison d’être » partielle.

Etancher la soif est déjà plus utile, mais la grenade tournera résolument le dos à ceux qui ne portent intérêt qu’à son jus, et qui poussent en plus l’affront jusqu’à y adjoindre du colorant. N’être qu’instrument de destruction et de ravage ne la satisfait nullement. « Rayez définitivement de la mémoire de l’humanité cette connotation militaire infâmante » dit-elle.

Elle aspire à mieux.

Même encore ignorant qu’elle ornera un jour la fenêtre ou la table de Reuven Rubin,




elle qui pousse dans tous les jardins de Katamon, s’y sent déjà plus mise en valeur, ce sentiment suscitant en elle le fantasme d’orner les toits des plus beaux immeubles de Jérusalem,



Mais parvenue à un tel degré, symbole de profusion et de couleur, symbole de la Torah, utilisée à de pieuses fins, devrait-elle en rester là ? céder à l’hédonisme ?

Elle n’oublie pas qu’elle fut un jour au service du sacré, au service du Temple ?


Et garde en mémoire ce secret sentiment de noblesse, duquel lui restent le privilège  et l’honneur d’être ornementale au musée, à la maison,


Mais pourquoi ne pas se satisfaire de cette qualité d’apport gastronomique enfin tardivement découverte aux tous débuts de ce siècle ?


Le plus beau des fruits a fin mars un commencement timide,


Quoique vif et hardi,



En mai, elle parsème le paysage de taches rouge vermillon.


En juin, elle hésite, mais choisit, au lieu de se faner, de se transformer.

Comme si une subite impulsion lui dictait de creuser un espace en elle, comme si elle voulait devenir grelot.

Dans cette posture et à cet effet, elle épaissit son enveloppe, mais décide en fait de ne pas se vouer à la musique, et opte quand même pour un devenir fruitier, ce qui paraît dans un premier temps lui coûter sa couleur,

mais c’est cependant ainsi, devenue provisoirement discrète, comme ayant disparu parmi les feuilles de l’arbre, qu’elle grossit, se développe et se remplit.

Et c’est à la fin de l’été que la métamorphose s’achève et que la grenade soudain réapparait, et rougit à nouveau progressivement  comme se parant de ses plus beaux atours en l’honneur de Roch Hachana qui approche et se profile.




C’est alors l’apogée de sa carrière, c’est le soir de cette Nouvelle année, où elle regorge tant de pépins qu’elle symbolise l’abondance et la richesse de l’année qui commence, qu’elle est élevée au rang d’invitée de marque de la table familiale et nationale, trônant au beau milieu de la table, présentée dans le plus beau des ustensiles.














Avec Kippour, elle se métamorphose à nouveau et part se joindre à un ancien fantasme de jeunesse, part rejoindre son acolyte le grelot, pour habiller en sa compagnie les bordures du manteau du Grand Prêtre.

Là, ils forment tout à la fois l’ornement de la plus noble des parures, et le couple de la régénération de la parole, le plein côtoyant, complétant, et utilisant le vide pour donner écho à son propre contenu et le faire résonner et retentir.


Que l’année qui commence nous soit pleine, et vive, et revigorante, et signe de prospérité, et de couleur, et que nous sachions au mieux en être habités et inspirés. 

mercredi 5 septembre 2012

A l'approche de la nouvelle année - un texte en français suivra.


הטקסט הועבר לעמוד "aussi en hébreu" של הבלוג.