lundi 10 novembre 2014

Armistice de fin de guerre mondiale dites-vous ?


Avez-vous le temps, vous qui restez fidèlement attelés à craindre pour la politique d'Israël et prêts à le condamner, pour sa politique, pour ses réactions disproportionnées, pour le prétendu apartheid qui caractériserait sa société, avez-vous le temps de continuer à faire ce choix ?

Avez-vous le temps de vous offusquer quand Israël mène l'opération "rocher inébranlable" et que vous condamnez les bombardements, la fermeture des barrages, alors que vous voyez au son de quels slogans avancent les manifestants de la cause arabe ? et de ne pas remarquer que personne de ces manifestants n'a rien à redire quand le hamas (ou même des fractions internes du fatakh ? Le saura-t-on?) fait exploser des maisons dans Gaza, ni quand l'Egypte construit un mur de séparation entre elle et Gaza, et détruit à ces fins 700 maisons de gazaouis, sans parler des massacres en Syrie, en Afrique...etc ?

Avez-vous le temps d'être gênés par les constructions dans les quartiers juifs de Jérusalem sous prétexte que ceux-ci sont du mauvais côté de la ligne verte, et de ne pas entendre le discours palestinien, qui exprime sans se cacher que les juifs n'ont aucun droit de résidence dans des quartiers arabes?

Avez-vous le temps de continuer à accepter passivement la lutte contre l'existence d'entreprises comme Sodastream sous le prétexte qu'elles sont situées dans les "implantations", sans comprendre que la fermeture ou le déplacement d'une telle usine vers le Neguev n'aura pour principal effet que de priver des centaines de palestiniens de lieu de travail avec salaire israélien ?

Avez-vous le loisir de traiter par le mépris un "humoriste" qui affiche ouvertement comment il enseigne le négationnisme à un enfant de moins de dix ans, sous le prétexte qu'il nuira plus de lui faire de la publicité que de le traiter par le silence ?

Avez-vous le temps de continuer à être ainsi tellement aveugles alors que la terre tremble sous vos pieds ?

Alors que l'état islamique pratique l'esclavage, la décapitation par le sabre pour délits mineurs ou seulement d'opinion, et que ces idées séduisent même une certaine jeunesse française qui va à l'école chez Jules Ferry mais est "véritablement" éduquée ailleurs,

Alors que le combat est ouvertement déclaré du monde musulman contre le monde occidental.

Ce sont de grands idéaux qui ont porté la gauche française à voir dans le pays d'Israël, déjà au moment de sa création, l'avant poste de l'impérialisme américain, et qui vous maintiennent opposés aux "implantations" qui seraient le double fruit, de cet impérialisme d'une part, et du colonialisme et de la conquête de territoires par la guerre d'autre part. 

Vous maintenez une allégeance inébranlable aux institutions internationales créées par le monde moderne du 20ème siècle, persuadés que c'est le tribunal de la Haye qui va donner le verdict sur qui viole une frontière ou un droit de l'homme où que ce soit dans le monde, sans vouloir lire la réalité qui est la terrible partialité de ces institutions qui ont vraisemblablement été achetées depuis longtemps et qui ne sont plus que la caricature de ce qu'elles sont censées représenter. Il n'est que faire le compte des résolutions adoptées ou soumises au vote au sujet d'Israël en comparaison du reste de la planète pour en être convaincu.

Vous vous interrogez gravement sur les droits de l'homme dans les territoires occupés par Israël, sur les crimes de guerre commis ou non lors de telle ou telle opération de Tsahal, et vous feignez de ne pas entendre les déclarations ouvertes de presque tout dirigeant palestinien : les territoires qui seraient rendus seront interdits aux juifs, cela va tellement de soi que c'est implicite, il n'est nullement besoin de le dire.

Vous levez les yeux au ciel quand des juifs se rendent sur l'esplanade des mosquées, comme s'il s'agissait uniquement d'une infâme provocation, sans mesurer la question de la contrepartie : les juifs - aux yeux des arabes - n'auraient pas le droit de se trouver en ces lieux !! Et c'est Israël qui est soupçonnée de peut-être être un état apartheid !!?

N'est-il pas temps d'ouvrir les yeux ? De reconsidérer ce que vos yeux de 1960 vous laissaient voir et qui n'est plus que de l'histoire ancienne aujourd'hui.

Vous gardez ce regard et vous soutenez des causes au nom de valeurs qui ne sont pas partagées par ceux que vous soutenez ! Des causes qui seront balayées le jour même où les malheureux dont vous soutenez la cause atteindront le pouvoir. 

Vous ne serez pas conduits à l'échafaud pour avoir soutenu ces idées...mais ce sera uniquement parce que la mise à mort se fera par le sabre et non par la guillotine.

Israël est non seulement un véritable pays démocratique, il est un véritable pays occidental, dans lequel la police, la justice sont édifiées au nom des mêmes principes que ceux en vigueur dans les pays européens, ses lois sont respectées avec rigueur, le mode de vie est celui d'un pays de loi et il est temps de s'en apercevoir, ou surtout il est catastrophique de continuer à prétendre que la construction et la production dans les territoires sont des infractions à une quelconque loi.

Consultez les livres d'histoire et constatez :

- Jérusalem s'était vue attribuer en 1947 un statut international. Alors que la partie "ouest" devenait israélienne après la guerre d'indépendance, la partie "est" était conquise unilatéralement par la Jordanie en 1950, ce qui a provoqué sa partition. Quand Israël remporte la guerre des 6 jours, en 1967, le peuple juif démolit la partition, annexe la partie "est" et fait redevenir ainsi "une" une ville qui n'aura été divisée en fait que pendant 19 ans. Depuis, près de 40 ans se sont écoulés durant lesquels les arabes ont libre circulation y compris dans les quartiers non arabes, y compris sur les lieux saints du judaïsme et du christianisme. 

- c'est avant tout la halakha juive qui prescrit aux juifs de ne pas se rendre sur l'esplanade des mosquées. Les hommes politiques arabes ont utilisé cette loi pour prétendre que les juifs n'ont pas droit à se trouver là-bas. Pourquoi accepter un tel abus ? Un tel détournement ?

- les pays arabes où vivaient des juifs avant les changements de la deuxième moitié du 20ème siècle ne laissent nullement les juifs se promener sur leur sol aujourd'hui. C'est possible en Tunisie et au Maroc, c'est plus difficile en Égypte et c'est carrément impensable en Algérie, au Liban, en Syrie. Y a-t-il ainsi parallélisme entre les réfugiés/déplacés juifs et les équivalents palestiniens, qui vivent en Israël ? Êtes-vous bien sûr qu'il y a même un sens à poser la question d'apartheid concernant Israël ? N'est-ce pas un autre insupportable abus ?

- un journaliste du Monde n'écrit plus aujourd'hui le mot terroriste qu'entre guillemets, même pour désigner un individu affilié au hamas qui vient d'écraser volontairement et aveuglément de simples passants, avec une victime agée de trois mois, et une autre de 22 ans ayant eu pour seuls torts d'être à l'arrêt du tram, le journaliste français couvre la situation de Jérusalem en exprimant bien haut la crainte qu'Israël tourne à l'état policier, alors qu'il y a probablement encore moins de présence policière ici que dans le 93.. Vous êtes venus le vérifier ? 

Mobilisez-vous pour les véritables causes, contre les véritables dangers, vous qui voulez veiller aux droits de l'homme et au progrès de l'humanité. 

Ne vous laissez pas entraîner à soutenir ceux qui ne visent qu'à faire tomber dans l'oubli ces acquis du monde occidental qui vous sont si chers.!.

Quant à moi, qui ai grandi au sein de ces grandes idées, qui ai toujours adhéré aux idéaux de la gauche en ce qu'ils soutenaient l'individu au détriment de la progression prétendue de la société dans son ensemble, 

Je vis dans la conviction que rien de ce à quoi j'ai adhéré ne s'est altéré d'une quelconque manière, même lors de mon installation dans ce pays que beaucoup n'osent plus soutenir publiquement, je suis prêt à expliquer et à montrer à qui l'entendra en quoi rien ne relie ce pays à un quelconque apartheid ou autre qualificatif péjoratif.

Mieux, je vis dans un pays qui n'est pas celui qui est dénoncé, critiqué, mais qui est au contraire une société certes en édification, mais où ne vivent pas des loups, où il est loin de n'y avoir que guerre et agitation ( et y compris ces dernières semaines où l'occidental ne peut imaginer Jérusalem que comme un champ de bataille où règne le couvre-feu, alors que rien n'y ressemble, même dans les villages arabes, même dans les quartiers arabes de la ville).

Je veux rappeler que je comprends les arguments au nom desquels les territoires situés au delà de la ligne verte doivent être considérés comme occupés, et je dois dire que je suis en accord avec une telle définition : ils ont été conquis par la guerre et non par négociation ou accord et donc leur statut reste à être régularisé.

Et même si je peux comprendre en quoi ceux qui sont partisans de rendre ces territoires sont qualifiés de "à gauche", tandis que ceux qui s'y opposent apparaissent aux yeux de l'occident comme des gens de droite, je sais depuis toujours qu'il est clair qu'il n'y a aucune véritable analogie possible entre les positions autour de notre situation et celles polarisées entre droite et gauche tels que ces termes sont entendus en général. 

Les positions au regard des territoires ne deviennent gauche ou droite que si on considère que ceux qui veulent les rendre sont préoccupés des individus tandis que ceux qui veulent les garder sont animės d'opinions dites de droites, qui regardent l'ensemble et non le particulier, ce qui est loin d'être le cas.

Ceux qui ne veulent pas rendre sont peut-être plus radicaux que leurs opposants mais qu'ont-ils de plus à droite ? Sont-ils forcément à être considérés comme réactionnaires ? Ils ont une position concernant le conflit, concernant la situation ici et ils sont loin d'être tous "de droite", et ceci s'étend au fil des années et des épisodes comme celui de cet été face auxquels il est impossible de ne pas se radicaliser.

C'est probablement votre grande faiblesse, de ne pas voir que ce sont les données du monde qui sont en train de changer, et à la différence de l'époque de cet armistice du 11 novembre, ce n'est plus l'Europe qui tient les rênes du changement. C'est peut-être en cela, que la situation d'aujourd'hui est fondamentalement différente de celle d'Avraham, qui apportait un message nouveau dans un monde peut-être relativement immobile.

Quand on assiste à ces explosions qui ont eu lieu ce vendredi 7 novembre à Gaza, à l'approche de la cérémonie de commémoration de la disparition d'Arafat, et que l'on lit/entend que ceux qui les ont commises peuvent être aussi bien le hamas que les opposants de Muhamad Abbas au sein même de l'autorité palestiniennes, quand on place ces explosions dans la perspective du conflit qui oppose fatakh et hamas depuis de longues années, quand on regarde ce conflit avec la toile de fond que sont la guerre de Syrie, la progression de l'état islamique, on se demande si l'individu palestinien doit plus être protégé de l'occupant israélien ou de ceux qui sont ses dirigeants ou qui prétendent à le devenir, et la réponse est tristement évidente à mes yeux, et pire encore, elle l'est tout autant aux yeux de la majorité silencieuse palestinienne. 

Arafat a créé l'olp comme un mouvement d'action armée, au départ basé sur le terrorisme, mais il l'a édifié sur la misère arabe des victimes de l'impérialisme, et il a soigneusement veillé à ne jamais supprimer les camps de réfugiés, de manière à entretenir cyniquement leur statut de malheureux. Mais ces camps n'existent plus - même si on continue à qualifier un quartier comme Shouafat par exemple de "camp de réfugiés" dans la presse occidentale , alors qu'il s'agit d'un quartier peuplé de gens qui travaillent pour leur majorité côté juif, y évoluent et y font leurs achats, et s'en trouvent probablement fort bien, et le discours palestinien soutenu par une partie de la presse a fait de cette population les éternels professionnels de la misère

Il suffit d'entrer dans n'importe quel hopital ou organe de santé, d'éducation supérieure, ou d'industrie, de monter dans n'importe quel autobus ou tram, pour voir combien juifs et arabes s'y cotoient, à tous les échelons.

Il s'agit d'une société qui fait le difficile apprentissage du vivre ensemble, apprentissage que ce regard anachronique lancé de façon répétitive par des politiques et répété à l'envie par les journalistes dessert et complique magistralement et dramatiquement.

Les idées et les courants ont beaucoup évolué ces quarante dernières années, et tout le monde en est témoin, il faut appliquer ce constat à notre pays, et aux votres.

Et l'évolution des idées fait entre autres en ce qui me concerne que je ne voterai aujourd'hui pour aucune restitution d'une quelconque partie de ces territoires. Je ne donnerai pas ma caution à ce que des territoires qui sont aujourd'hui honorablement habités et entretenus deviennent des lieux où est enseignée officiellement la haine d'Israël, où pulluleront bientôt entrées de tunnels ou couvertures de réseau d'un quelconque armement dissimulé sous une zone prétendûment civile, comme cela s'est passé dans les territoires quittés par Israël, que ce soit au Liban ou à Gaza, et surtout je ne donnerai encore moins ma caution à ce que ces territoires d'occupés mais ouverts à tous qu'ils sont aujourd'hui, deviennent demain interdits non uniquement aux israéliens mais aussi aux juifs, comme c'est la tendance ouvertement affichée.

Je ne vois pas de contradiction entre cette position et le message avrahamique dont je parlais dans le précédent texte. A l'échelle de l'individu, chacun est encouragé par ce message à dialoguer avec l'autre, même en l'absence de réciprocité. A l'échelle collective, et surtout quand il apparait tellement clairement combien l'autre est malintentionné à notre égard, il y a apparemment avant tout ordre de le combattre, tout en étant prêt à entamer le dialogue, mais uniquement quand la malhonnêteté cessera.

Si c'est de parti pris qu'il s'agit et que de façon irréversible vous ne pouvez supporter l'idée que le peuple juif a droit à sa terre, alors continuez à tolérer les condamnations d'Israël.

Si par contre, c'est de progressisme et de société et d'éducation que vous êtes préoccupés, alors ouvrez les yeux et reconsidérez ce qui se déroule actuellement dans le monde, et en particulier ce qui se passe réellement en Israël et au sujet d'Israël. 

Israël qui est peut-être un pays différent des vôtres du fait du dynamisme qui y bout. Regarder Israël à la lumière de l'occident est anachronique, regarder les mouvements du moyen orient au sens large avec le même regard est dangereux et irresponsable.

Il est encore temps de changer de monture de lunettes, mais les choses vont vite !


lundi 3 novembre 2014

La onzième épreuve d'Avraham, toujours actuelle

La Bible, anti-"média/facebook/instituts de sondage" par excellence.

Finalement, on pourrait être tentés de lire le livre de la Genèse avec des yeux post modernes. Pire encore, sommes-nous encore capables de ne pas la lire avec nos yeux post modernisés ?

Et de se risquer à se demander si Avraham n'aurait pas pu gagner à être plus médiatisė déjà à son époque, lui qui cherchait tant à faire passer son message, lui qui cherchait le dialogue avec l'humanitė entière. 

Il lui aurait fallu facebook ! Ou un institut de sondages ou mieux encore d'analyse de données. Il lui aurait fallu la radio, la télévision, TED, ou mieux encore la tribune des nations unies !

La Bible qui reste un chef d'oeuvre inégalé, semble ainsi, sans nécéssairement conduire personne au fondamentalisme ni même au judaïsme rabbinique, non uniquement nous décrire historiquement en Avraham, un personnage du passé, mais bien plus un personnage paradigmatique, peut-être même en suggérant qu'il y en a/qu'il en faut de cette trempe à chaque génération.

Je me suis ainsi amusé la semaine dernière à trouver dix épreuves de Moshé rabénou, en parallèle des dix épreuves d'Avraham tel que le décrivent les pirké derabbi Eliezer ou les pirké Avot. Et je les ai trouvées.

Et on pourrait aussi retracer l'histoire de Shmouel, ou celle de Ezra, ou encore celle de Rabbi Akiva, ou du Rambam peut-être, à travers un prisme de dix épreuves-dix ėtapes.

Et de nous demander si nous n'avons pas aussi à notre époque le personnage emblématique du judaïsme de notre génération ? 

Mais où le chercher dans le post modernisme ? Parmi les généraux ? Les politiques ? Les philosophes ? Les journalistes ? Les psychanalystes ? Les scientifiques ?

Emmanuel Lévinas se plaisait à voir dans l'oeuvre de Kafka la Bible des laïcs. Ainsi, à l'instar de la Genèse, "la métamorphose", "le procès", "le chateau" débutent "de but en blanc". "Un beau matin", "Au commencement"...

Et les livres de Kafka ne s'achèvent (loin s'en faut) sur aucun happy end holly/boliwoodien ni sur la fin de la vie du personnage, pas plus que l'histoire d'Avraham ne prend fin avec le passage à la génération suivante.

Eliane Amado Lévy Valensi avait écrit en 1981 le très performant "la onzième épreuve d'Avraham", qui n'a pas reçu le retentissement qu'il méritait à mon sens : en psychanalyste, en midrachiste, elle va au delà du pchat, ne se contente pas de la version platonique des dix épreuves, qui sont un chiffre aussi rond et aussi idéal que celui des dix commandements, et prend de la hauteur.

Elle voit que le travail d'Avraham demeure inachevé. Demeure peut-être à tout jamais inachevé.

Elle appelle "onzième épreuve" l'aboutissement de la cinquième, celle de la relation à autrui, au deuxième sexe, à l'autre, au différent de nous.

Cette épreuve est en effet loin d'être accomplie, d'être surpassée. 

Et le judaïsme d'aujourd'hui, surtout quand il est confondu - à juste titre - avec le sionisme, a bien du travail avec ces autres :

Qu'ils habitent Gaza ou Ramallah,
Qu'ils soient de l'ONU, de l'UNICEF ou de l'UNRWA,
Qu'ils soient suédois, européens ou américains,
Qu'ils aient de la mémoire ou qu'ils soient néga-sionistes,
Qu'ils ne se reconnaissent que comme observateurs objectifs ou qu'ils aient de francs sentiments.

Atteindre ces interlocuteurs est une tâche que les moyens du modernisme sont impuissants à servir - quand ils ne la désservent pas activement.

Il faudrait pouvoir tout à la fois les atteindre et les trouver prêts à réfléchir et à étudier, et non à détracter, dénoncer, s'indigner, ou pire encore, compter les points.

Le monde moderne saurait-il encore écrire - ou même uniquement relire - un message universaliste qui puisse être lu, reçu, accepté et non stalinisé, falsifié ou brûlé, ou pire encore peut-être, médiatisé ?

J'en doute, ou pire encore, j'en pleure.

Ce qui par contre existe, c'est l'esprit avrahamique. Je l'ai rencontré : c'est lui qui m'a permis de finalement accoucher d'un texte alors que je me bats depuis un mois contre les tendances assassines qui se réveillent en moi au quotidien, à entendre un Abou Mazen par ci, un Caron par là, à constater l'hostilité dont Israël fait les frais tellement injustement, au regard de tout ce qui ici est tellement positif, en comparaison avec ce qui se passe dans une multitude d'endroits dans l'indiffėrence médiatique quand nous demeurons indéfiniment sous la loupe de la vindicte ...

Ce ne seront ni médias, ni instituts de sondage, ni analyses, ni tribunes qui feront avancer notre conflit local, et pour lui-même, et en tant que miroir de l'humanité. Il faut accomplir et surmonter la onzième épreuve.