jeudi 18 janvier 2024

Israël, Palestine, les durs écueils de la naissance, de la reconnaissance, du déni et du soutien

 

Alors qu’aucune sentence n’est encore prononcée, alors que ce procès intenté contre l’état d’Israël à La Haye fait encore se révolter la plupart des citoyens du pays et des juifs du monde entier, un article publié cette semaine dans ynet fait plus qu’afficher de l’optimisme, il célèbre l’événement.

Professeur Yuval Elbashan (professeur de droit et journaliste) souligne en quoi la participation du juge Aaron Barak à cette séance est en fait une victoire.

Une victoire pour l’individu dont la prestance est internationale, lui qui fut président de la haute cour de justice d’Israël, lui qui, bien qu’ayant été décrié par la droite pendant toute l’année 2023, à été désigné par le même gouvernement de droite pour représenter et défendre Israël, lui qui peut ainsi comme le décrit Elbashan, rendre aujourd’hui la pareille de la situation qu’il a lui-même vécue quand ce sont les soldats de la brigade juive qui vinrent le sauver, enfant rescapé des camps nazis, en 1945.

Il est celui qui va aujourd’hui en retour sauver ses frères juifs et israéliens, par son intervention, dans la décision que prendra peut-être finalement ce tribunal, mais encore avant par sa présence, par sa stature, par sa renommée internationalement reconnue.

Bravo à Elbashan, comme on le souligne dans le talmud,
איזהו חכם הרואה את הנולד le sage décèle le tout début des phénomènes (tamid 32, 1), bravo de savoir ainsi déceler le positif, si ce n’est le glorieux, d’entre les odeurs nauséabondes qui accompagnent ce procès.

Comme l’ont souligné les titres de la presse israélienne, comme l’ont remarqué et fait heureusement remarquer bien des commentateurs de par le monde, à peine trois mois après avoir essuyé les effets d’une barbarie que le monde aurait pu croire disparue, une barbarie ouvertement et objectivement assassine et génocidaire, encore avant que les effets annexes, les otages, n’aient été ramenés à la maison, encore avant que le monde ait réussi à leur faire distribuer des médicaments, c’est la victime qui est trainée devant la justice internationale pour génocide.

Bravo à Elbashan pour avoir su dépasser ce niveau d’offuscation qui submergeait tous et toutes pour voir en quoi cette guerre qui nous a été imposée, qui est déjà la plus longue d’Israël, qui est bel et bien une seconde guerre d’indépendance, une guerre pour le droit à exister, va en fin de compte profiter à Israël.

Le peuple d’Israël a déjà réussi par son niveau de réactivité, par la réunification devant l’ennemi de ses parties clivées, par l’esprit de solidarité qui s’est manifesté, à s’élever, à justifier les éloges qu’il mérite déjà de recevoir, pour la façon dont ce combat aura été mené.

On aimerait pouvoir déceler quelque chose de similaire ne serait-ce que sous une forme embryonnaire, au sein de la nation de ceux qui se sont ainsi répandus le 7 octobre sur les kibboutzim israéliens.

On aimerait pouvoir entendre émanant d’eux autre chose non seulement que de la haine, mais aussi que de la bassesse. Peuple dont les fanions ont été un simulacre de dirigeants politiques, avec un Arafat déguisé en soldat révolutionnaire, veillant à maintenir soigneusement en place la condition de misérable du peuple qu’il prétendait défendre, en ne leur developpant aucune structure, aucun bourgeon d’autonomie, tandis qu’ayant vraisemblablement détourné les fonds du soutien international vers ses propres poches il finissait sa vie multi millionnaire. Lui succédait un négationniste de la shoah diplomé, Abou Mazen, qui ne sut faire beaucoup plus que perpétrer le message de la haine et se construire un palais pharaonesque, perdant à Gaza la souveraineté au profit de la formation terroriste la plus vile, le monstre le plus primaire qu’ait créé le monde moderne. Le hamas, une formation qui sut consacrer des millions à la construction d’un gigantesque réseau souterrain dont pas une parcelle ne sert à la protection de la population prétendument affamée « par le blocus israélien », tandis que ses dirigeants voyagent de par le monde en jets privés de palace en palace, une formation qui sut faire renaître de leurs cendres les plus anciens et mythiques actes des barbares du monde abtique.

Le peuple palestinien (s’il existe) n’a-t-il rien de mieux à développer, à montrer, à atteindre ? Quand saura-t-il, lui et ses misérables avocats-conseil, avancer et protéger, et promouvoir le peuple dont ils se prétendent les défenseurs ? Eux qui savent surout les utiliser comme boucliers humains et comme signe de leur prétendue misère ?

On est en droit de se demander, au vu du si bas niveau (culturel, intellectuel, scientifique, économique) attteint par ses populations du vingt et unième siècle si, comme l’affirment certains, une hypothétique suprémacie islamique est vraiment en édification ou si n’est pas juste en train de se poursuivre, sous couvert de pseudo volontés de développement si ce n’est de débordement culturel, une corruption utilisée par quelques opportunistes grâce à laquelle ils s’érigent des palais tout en utilisant cyniquement et sempiternellement leurs pseudos populaces à leur enrichissement personnel tout en veillant soigneusement à les maintenir dans le caniveau.

Et qui sont ces pathétiques manifestants-défenseurs de la rue de la prétendue cause palestinienne sinon les dindons de toute cette farce ?

Tout ceci dépeint en fin de compte une situation d’otages. Malheureusement il n’est plus d’actualité ni de décence d’utiliser le concept au sens figuré…il y a eu trop d’otages, ont été exécutés au sens propre trop d’otages, il reste aujourd’hui plus de 120 otages au sens propre, et ils resteront le moteur de cette guerre tant que leur retour ne se sera pas opéré.

Alors, il sera peut-être possible de revenir à une utilisation du terme au sens figuré, de manière à décrire et fustiger les défenseurs sus-cités mais aussi les nations qui prennent fait et cause pour eux. Tous sont dupes, otages (sauf quand ils choisissent de se faire complices, parfois subventionnés pour agir comme tels) d’une gigantesque manipulation, une des plus grandes de l’histoire contemporaine.

 

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